Notre premier projet :
Réfugiés syriens au Liban - Misère et espoirs.
Bayan, cinq ans : un regard soucieux
LE PROJET
Notre projet consiste à rencontrer de nombreuses familles syriennes dans des camps de réfugiés au Liban, à dialoguer avec elles et à s'informer en particulier de l’éducation des enfants. Dans le but de sensibiliser le grand public à la situation de ces familles de réfugiés, nous les avons photographiées dans leur cadre de survie.
Le constat est alarmant : plus des deux tiers des enfants ne sont pas scolarisés. Une génération entière d'analphabètes se forge dans l’enceinte de ces camps.
Le Liban qui les accueille demeure, malgré des années d’une guerre civile effroyable (1975-1990), un exemple de tolérance et d’entente entre religions.
Le gouvernement libanais a ouvert ses écoles aux enfants syriens mais les capacités sont limitées malgré tous les efforts qui sont faits par le pays du Cèdre.
L’éparpillement extrême des camps sur le territoire libanais complique considérablement la prise en charge des réfugiés ainsi que l’organisation du transport des enfants du camp vers l’école et vice-versa.
Le Liban accueille 1,5 millions de réfugiés syriens (dont plus de 500.000 enfants), chiffre à comparer à une population de 4,5 millions de Libanais. Ce ratio de 33 % incroyablement élevé explique pourquoi le Liban est au bord de l’asphyxie.
Notre périple n’aurait pas été possible sans l’aide inestimable de deux ONG qui nous ont accompagnés tout au long de nos visites.
L’accueil des réfugiés a toujours été chaleureux et nous avons laissé un peu de nous-mêmes à chacune de ces visites : un peu de notre croyance en la sagesse des hommes, un peu de notre insouciance, un peu de notre naïveté, mais aussi, heureusement, un peu de notre complaisance et de notre égoïsme.
Notre œuvre photographique aurait pu facilement glisser vers le misérabilisme ou le sordide, en exposant crûment la maladie, la dépression, les conditions de vie inhumaines.
Mais nous nous sommes limités à montrer la vie, l’espoir même moribond, portés en cela par la dignité et le courage des réfugiés et par la joie de vivre des enfants, dont un grand nombre n’ont connu d'autre lieu de vie que ces camps.
Les images parlent d’elles-mêmes et nous les livrons au public sans artifice, sans autre dessein que celui de présenter une face plus proche de la réalité, plus humaine et plus intime que celle projetée par les journaux télévisés et les quotidiens à fort tirage.
L’état psychologique des réfugiés témoigne d’une angoisse collective : ils se sentent prisonniers de leur camp, de leur situation, de leur destin. Ils se voient dans l'impossibilité d’influer sur leur avenir et sur celui de leurs enfants.
Nous avons constaté avec émotion que face à la misère, émerge la bonté et qu'au plus profond malheur, répond une vocation d’anges. Au cours de notre périple, nous avons côtoyé des êtres exceptionnels dévoués, toujours prêts à tendre la main aux plus nécessiteux.
Notre avenir et celui de notre progéniture sont liés à celui de ces enfants. La destinée de nos enfants et celle des enfants syriens s’entremêlent, inexorablement. Assurons dès à présent à ces jeunes une éducation décente, car en le faisant, ce sont nos propres enfants que nous protégeons.
Notre projet consiste à rencontrer de nombreuses familles syriennes dans des camps de réfugiés au Liban, à dialoguer avec elles et à s'informer en particulier de l’éducation des enfants. Dans le but de sensibiliser le grand public à la situation de ces familles de réfugiés, nous les avons photographiées dans leur cadre de survie.
Le constat est alarmant : plus des deux tiers des enfants ne sont pas scolarisés. Une génération entière d'analphabètes se forge dans l’enceinte de ces camps.
Le Liban qui les accueille demeure, malgré des années d’une guerre civile effroyable (1975-1990), un exemple de tolérance et d’entente entre religions.
Le gouvernement libanais a ouvert ses écoles aux enfants syriens mais les capacités sont limitées malgré tous les efforts qui sont faits par le pays du Cèdre.
L’éparpillement extrême des camps sur le territoire libanais complique considérablement la prise en charge des réfugiés ainsi que l’organisation du transport des enfants du camp vers l’école et vice-versa.
Le Liban accueille 1,5 millions de réfugiés syriens (dont plus de 500.000 enfants), chiffre à comparer à une population de 4,5 millions de Libanais. Ce ratio de 33 % incroyablement élevé explique pourquoi le Liban est au bord de l’asphyxie.
Notre périple n’aurait pas été possible sans l’aide inestimable de deux ONG qui nous ont accompagnés tout au long de nos visites.
L’accueil des réfugiés a toujours été chaleureux et nous avons laissé un peu de nous-mêmes à chacune de ces visites : un peu de notre croyance en la sagesse des hommes, un peu de notre insouciance, un peu de notre naïveté, mais aussi, heureusement, un peu de notre complaisance et de notre égoïsme.
Notre œuvre photographique aurait pu facilement glisser vers le misérabilisme ou le sordide, en exposant crûment la maladie, la dépression, les conditions de vie inhumaines.
Mais nous nous sommes limités à montrer la vie, l’espoir même moribond, portés en cela par la dignité et le courage des réfugiés et par la joie de vivre des enfants, dont un grand nombre n’ont connu d'autre lieu de vie que ces camps.
Les images parlent d’elles-mêmes et nous les livrons au public sans artifice, sans autre dessein que celui de présenter une face plus proche de la réalité, plus humaine et plus intime que celle projetée par les journaux télévisés et les quotidiens à fort tirage.
L’état psychologique des réfugiés témoigne d’une angoisse collective : ils se sentent prisonniers de leur camp, de leur situation, de leur destin. Ils se voient dans l'impossibilité d’influer sur leur avenir et sur celui de leurs enfants.
Nous avons constaté avec émotion que face à la misère, émerge la bonté et qu'au plus profond malheur, répond une vocation d’anges. Au cours de notre périple, nous avons côtoyé des êtres exceptionnels dévoués, toujours prêts à tendre la main aux plus nécessiteux.
Notre avenir et celui de notre progéniture sont liés à celui de ces enfants. La destinée de nos enfants et celle des enfants syriens s’entremêlent, inexorablement. Assurons dès à présent à ces jeunes une éducation décente, car en le faisant, ce sont nos propres enfants que nous protégeons.